INTERVIEW DE PATRICK S. VAST
Mes premiers écrits remontent à l'âge de 11/12 ans, à la moitié des
années 60, où emballé par les aventures de Bob Morane, j'avais créé un
Bob Morane de mon âge que j'avais baptisé Tony Gallet. J'écrivais ses
aventures d'une quarantaine de pages, au stylo plume sur des copies de
collégien. Je donnerai très cher aujourd'hui pour retrouver ces copies.
Ensuite
en 1968, j'étais passé à la poésie après la découverte de Jacques
Prévert. Poésie libre dans l'expression et les thèmes.
Puis vint le
temps de la musique où je pratiquais le blues et le rock, avec
toutefois un passage chansons à textes vers 1975/1978.
À partir de
1983, j'ai régulièrement envoyé sans succès des manus à des éditeurs
nationaux, basés principalement dans le VIème arrondissement de Paris,
comme semblent l'exiger les principes de la corporation.
La
découverte d'internet en 2005 (eh oui, seulement), m'a fait rencontrer
le fanzinat et la nouvelle que je n'avais pratiquée que très
occasionnellement jusqu'alors. Les manus en question étaient des romans.
J'ai
commencé à être publié dans certains fanzines, puis fin 2006, ce fut
encore la découverte de sites de libre expression. Rayon du polar en
octobre et In Libro Veritas en décembre.
Mes projets et espoirs :
La
publication de "Sandie", un roman fantastique XIXème siècle qui a été
accepté en juin pour publication par le Calepin Jaune Éditions (un
petit éditeur indépendant), mais dont la sortie prévue pour novembre
2010 risque d'être repoussée du fait que la maison d'édition, (crise
oblige), doit resserrer son calandrier de publications. Ensuite
j'espère l'acceptation de "La veuve de Béthune", un roman policer
envoyé en octobre à un éditeur ayant créé une collection de polars se
déroulant dans le Nord de la France. Ensuite un autre roman fantastique
qui est en cours d'écriture, puis un autre de science-fiction.
Et dans l'immédiat j'espère le succès du livre à la carte.
Quant
à mes espoirs, le principal est de vivre aussi vieux que l'un de mes
arrière-grands-pères (89 ans), pour pouvoir écrire et publier un tas de
textes aussi bien en édition dite classique que sur le web, car pour
moi les deux sont complémentaires et devenus indissociables à notre
époque de communication mondialisée.
Nouveautés ou changements sur ILV :
Eh bien, ma fois je ne vois pas trop. ILV est pour moi un merveilleux espace de liberté d'expression. C'est un concept qui a manqué cruellement durant trop d'années, ce qui a de ce fait amputé l'expression littéraire d'un tas de pépites. Je ne manque pas de le signaler sur l'un ou l'autre de mes deux blogs quand l'occasion se présente. Donc j'espère qu'ILV continuera d'exister et de se développer avec de nouveaux apports littéraires surtout.